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CHRIS ISAAK 19 JULY - 20h30

CHRIS ISAAK
Scène Chapiteau

In the eye of GES

Ils ne sont pas nombreux ceux qui, comme Chris Isaak, sont capables de nous embarquer dans des ballades rock qui se transforment en indémodables hymnes à l’amour, comme «Wicked game», cet incontournable morceau romantique des années 80. De sa voix puissante et chaude, lui a su à merveille mêler rock, country, rhythm’n’blues, surf rock et ambiances tendres pour imposer sur la scène internationale son univers de crooner moderne. Les yeux grand fermés pour nous imprégner au maximum de ses mélodies, entrons à sa suite dans l’hôtel bleu et savourons pleinement ce moment suspendu.

BIOGRAPHIE

Dans les nuits bleues de nos vies étourdies, certaines mélodies, plus que d’autres, nous accompagnent et, immanquablement, nous renvoient à des souvenirs plus ou moins agréables, des émotions plus ou moins fugaces.
Dans ce Panthéon musical commun, Chris Isaak, à n’en pas douter, a une place un petit peu à part. Car au mitan des années 80, début des 90s, il fut, avec un ou deux autres, l’idéal romantique présent dans chaque bibliothèque sonore personnelle. Non que ce fut une évidence dans une époque - déjà - empreinte d’une vitesse étourdissante, mais parce que, en étant résolument en dehors de toute mode, il a su, en quelques titres aussi incontournables qu’indémodables, bâtir un univers qui ne ressemblait à aucun autre. Sourire charmeur, coiffure à l’aérodynamisme relativement improbable, vêtements aux couleurs électriques, il a su embrasser le style de ses idoles du Memphis des années 50, Elvis Presley, Bing Crosby et Dean Martin en tête, pour le transcender et transformer ses légères ballades rock en hymnes intemporels à l’amour.
Peu importe que les Cassandre de l’époque prédisaient un échec cuisant et définitif à «Wicked game»(immortalisé d’ailleurs dans le fabuleux «Sailor et Lula» de David Lynch) et«Blue hôtel», car de sa voix suave et langoureuse - quoique sachant parfaitement se faire puissante lorsqu’il le faut ! -, délicatement posée sur des mélodies de velours, il a su créer des standards que l’on prend, encore aujourd’hui, plaisir à déguster. Optimiste de nature, ce californien dandy et extravagant a su mêler à la perfection rockabilly, country, rhythm’n’blues et surf rock pour se créer un monde à lui, un pied dans les sixties, un autre dans l’effervescence du présent, pile au milieu d’une ligne séparant le poète du redneck amateur de country.
Bousculant les codes et sautant comme bon lui semble les frontières, Chris Isaak a su, au fil des décennies, se jouer du spleen ambiant pour conserver son aura romantique. Sur scène, figeant le temps avec sa Gibson J-200 pour mieux nous entraîner dans un moment magique, là où tout devient possible, il revisite ses douze albums studios autant que les tubes de ses idoles, pratique l’auto-dérision et n’hésite pas à aller se promener dans le public ou à se raconter entre deux titres. Car il est ainsi fait que jamais la bonne humeur et l’envie de partager un moment exquis ne le quittent.
Et si, parfois, c’est cette nuit bleue qui vient en premier dans notre esprit, il suffit de l’entendre dégainer sa six cordes et ces titres désormais classiques, pour céder à une douce folie et retourner avec délectation dans ce passé lointain à la recherche de notre temps perdu.

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