Joe Bonamassa 20 JULY - 22h00

A la croisée des chemins qui séparent l’ombre de la lumière, il suffit parfois d’une petite étincelle pour que s’ouvrent des fenêtres sur des horizons où l’imaginaire est roi, où chaque note qui s’échappe d’une guitare, qu’elle soit au service du blues ou du rock, vient caresser les corps et les âmes pour leur offrir de sublimes frissons. Pour nous servir de guide dans ce périple où les horloges ne semblent pas défiler toutes au même rythme, parfois étirant le temps pour nous plonger dans une douce quiétude, ailleurs accélérant le mouvement pour nous étourdir et nous enivrer, Joe Bonamassa, assurément, fait figure d’idéal.

 

Il faut dire qu’entre ses débuts à 11 ans en première partie de BB King, sa voix chauffée à blanc véritable appel aux sonorités qui sentent bon le bitume chaud ou le désespoir, et son habitude de ne pas se préoccuper des frontières musicales tout en s’appliquant à moderniser ce blues qu’il aime tant, ce soliste de génie s’est imposé en quelques années seulement parmi les maîtres de la six-cordes, ces virtuoses capables, en quelques secondes et délicatement, de nous embarquer vers le nirvana.

 

Qu’il œuvre en solo, avec quasiment un album par an depuis l’an 2000, fasse cause commune avec Glenn Hugues (Deep Purple), Jason Bonham et Derek Sherinian (Dream Theater) au sein du supergroupe Black Country Communion orienté hard-rock, s’amuse à titiller le jazz-funk au sein de Rock Candy Funk Party, rende hommage au jazz le plus roots avec son instrumental The Sleep Eazys, ou aille collaborer avec Beth Hart, Joss Stone ou Eric Gales, pour ce boulimique de travail, le but est toujours le même, mettre son extraordinaire technicité et son immense talent de compositeur au service de cette musique viscérale capable de nous entraîner entre montagnes et vallées, longues lignes droites et tortueux chemins cabossés, repoussant à chaque fois les limites du blues-rock moderne pour arriver là où l’émotion est la plus pure. Alors, si la balade vous tente, c’est en toute intimité que nous la ferons avec lui cette année à Guitare en Scène !